Cuisine Gastronomique Sion
Natif d’Auvergne, j’ai grandi dans une famille qui portait haut l’art de la bonne cuisine et des moments conviviaux. De mon enfance, je garde en mémoire les odeurs et les parfums des plats cuisinés de ma mère qui embaumaient la maison familiale, la couleur vive des produits frais achetés sur le marché, le pétrissage de la chair crue qui servait à confectionner les saucisses ou les pâtés faits maison, les effluves singulières de la cave où étaient conservés les saucissons et les fromages fermiers de paysans locaux. C’est dans cette ambiance propice et incitatif que j’ai découvert et pris goût à la cuisine.
Devenu passionné à mon adolescence, je décide à la fin de mes études secondaires d’intégrer l’école hôtelière La Chaise Dieu au Puy-en-Velay pour devenir cuisinier. Puis je fais une rencontre improbable qui bouleverse ma vie, elle se produit en 1978 chez Paul Bocuse, lorsqu’il me propose de réaliser mes premières armes à ses cotés. Saveurs, textures, maîtrise parfaite des cuissons, le tout dans une mise en scène savamment élaborée, je découvre à la fois émerveillé et impressionné l’univers de la cuisine gastronomique.
Après 1 année ½ à l’école du maître Bocuse, s’ouvre à moi des opportunités qui me permettront d’étayer avec une belle diversité mes compétences culinaires. D’abord au Beau Rivage à Genève en 1979 au restaurant du « Chat Botté » comme chef de partie saucier, puis quelques mois à la Pescaille comme chef de cuisine avant de retourner dans un palace, en 1985, à l’hôtel Richemond avec son restaurant « Le Gentilhomme », second de cuisine cette fois-ci. Puis je m’échappe du centre-ville vers un cadre plus bucolique au « Jardins du Beaujolais », en 1986, une toute nouvelle adresse où l’on me donne carte blanche avec l’entière responsabilité de la cuisine. Puis je prends successivement les commandes de la cuisine du Golf Club de Bonmont, en 1991 et celle du Golf Club de la Maison Blanche en 1992, à Echenevex en France. Enfin, en 1994 je retourne sur la côte, à l’Hotel du Lac de Coppet, dans le canton de Vaud où j’assume également le poste de chef cuisinier.
Ensuite, je tombe sous le charme du Valais. Je suis indéniablement séduis par le caractère authentique de la région qui présente des similitudes avec mon Auvergne natale. Une qualité qui m’est chère et que je transpose d’ailleurs toujours dans ma cuisine en mettant à l’honneur des produits du terroir et de saison. En 1996, je décide donc de venir m’y installer et je reprends « Le Prado » à Sion, un restaurant bien connu des Sudénois et situé en plein cœur de la ville, il me permettra de faire connaissance. Mais une fois n’est pas coutume, à nouveau ébloui par un cadre d’exception, pieds dans les vignes sur les hauteurs de Sion, j’ouvre en 2001 le Relais du Mont d’Orge avec la fondation Chavaz. Ancien point d’ancrage du peintre Albert Chavaz, c’est définitivement dans ce lieu que je trouve un cadre idéal pour stimuler ma créativité et entamer une collaboration étroite avec quelques producteurs locaux qui jouent le jeu de m’apporter le must de leurs produits.
Ce qui m’inspire
Les rencontres, toutes les rencontres, chaque sensibilité influence ma cuisine. Également, les fournisseurs et les producteurs avec lesquels je travaille. Lorsqu’ils me présentent leurs produits, à chaque fois ce sont des moments d’émotion intense qui donnent naissance à de nouvelles saveurs gastronomiques.
L’art et notamment les tableaux du peintre Albert Chavaz en exposition permanente au Relais du Mont d’Orge grâce à la fondation Chavaz. L’expression forte des diagonales et des angles qui dessinent ses œuvres, les aplats de peinture qui brossent les formes géométriques prédominantes, le jeu subtile des équivalences, les couleurs singulières de l’artiste inspirent le graphisme de mes assiettes.
La variété stupéfiante des paysages en Valais, de la plaine du Rhône avec ses vallées latérales, en passant par les forêts, les prairies, les vignes en terrasse et les vergers, jusqu’aux glacier et la haute montagne. Quel bonheur pour un cuisinier d’être aussi près de la nature! sentir, humer, contempler, s’émerveiller à chaque pas, une symphonie d’images et de parfums qui stimule mon éveil et ma créativité.
Ma cuisine
C’est le mariage à la fois authentique de cuisines universelles et la recherche permanente de nouveaux accords de saveurs. Une cuisine inventive et colorée, réglée au rythme des saisons qui délivre des saveurs inspirées du terroir. Une expérience qui évoque aux plus anciens des saveurs oubliées et fait découvrir aux plus jeunes des saveurs inconnues qu’ils n’ont jamais goûté.
Natif d’Auvergne, j’ai grandi dans une famille qui portait haut l’art de la bonne cuisine et des moments conviviaux. De mon enfance, je garde en mémoire les odeurs et les parfums des plats cuisinés de ma mère qui embaumaient la maison familiale, la couleur vive des produits frais achetés sur le marché, le pétrissage de la chair crue qui servait à confectionner les saucisses ou les pâtés faits maison, les effluves singulières de la cave où étaient conservés les saucissons et les fromages fermiers de paysans locaux. C’est dans cette ambiance propice et incitatif que j’ai découvert et pris goût à la cuisine.
Devenu passionné à mon adolescence, je décide à la fin de mes études secondaires d’intégrer l’école hôtelière La Chaise Dieu au Puy-en-Velay pour devenir cuisinier. Puis je fais une rencontre improbable qui bouleverse ma vie, elle se produit en 1978 chez Paul Bocuse, lorsqu’il me propose de réaliser mes premières armes à ses cotés. Saveurs, textures, maîtrise parfaite des cuissons, le tout dans une mise en scène savamment élaborée, je découvre à la fois émerveillé et impressionné l’univers de la cuisine gastronomique.
Après 1 année ½ à l’école du maître Bocuse, s’ouvre à moi des opportunités qui me permettront d’étayer avec une belle diversité mes compétences culinaires. D’abord au Beau Rivage à Genève en 1979 au restaurant du « Chat Botté » comme chef de partie saucier, puis quelques mois à la Pescaille comme chef de cuisine avant de retourner dans un palace, en 1985, à l’hôtel Richemond avec son restaurant « Le Gentilhomme », second de cuisine cette fois-ci. Puis je m’échappe du centre-ville vers un cadre plus bucolique au « Jardins du Beaujolais », en 1986, une toute nouvelle adresse où l’on me donne carte blanche avec l’entière responsabilité de la cuisine. Puis je prends successivement les commandes de la cuisine du Golf Club de Bonmont, en 1991 et celle du Golf Club de la Maison Blanche en 1992, à Echenevex en France. Enfin, en 1994 je retourne sur la côte, à l’Hotel du Lac de Coppet, dans le canton de Vaud où j’assume également le poste de chef cuisinier.
Ensuite, je tombe sous le charme du Valais. Je suis indéniablement séduis par le caractère authentique de la région qui présente des similitudes avec mon Auvergne natale. Une qualité qui m’est chère et que je transpose d’ailleurs toujours dans ma cuisine en mettant à l’honneur des produits du terroir et de saison. En 1996, je décide donc de venir m’y installer et je reprends « Le Prado » à Sion, un restaurant bien connu des Sudénois et situé en plein cœur de la ville, il me permettra de faire connaissance. Mais une fois n’est pas coutume, à nouveau ébloui par un cadre d’exception, pieds dans les vignes sur les hauteurs de Sion, j’ouvre en 2001 le Relais du Mont d’Orge avec la fondation Chavaz. Ancien point d’ancrage du peintre Albert Chavaz, c’est définitivement dans ce lieu que je trouve un cadre idéal pour stimuler ma créativité et entamer une collaboration étroite avec quelques producteurs locaux qui jouent le jeu de m’apporter le must de leurs produits.
Ce qui m’inspire
Les rencontres, toutes les rencontres, chaque sensibilité influence ma cuisine. Également, les fournisseurs et les producteurs avec lesquels je travaille. Lorsqu’ils me présentent leurs produits, à chaque fois ce sont des moments d’émotion intense qui donnent naissance à de nouvelles saveurs gastronomiques.
L’art et notamment les tableaux du peintre Albert Chavaz en exposition permanente au Relais du Mont d’Orge grâce à la fondation Chavaz. L’expression forte des diagonales et des angles qui dessinent ses œuvres, les aplats de peinture qui brossent les formes géométriques prédominantes, le jeu subtile des équivalences, les couleurs singulières de l’artiste inspirent le graphisme de mes assiettes.
La variété stupéfiante des paysages en Valais, de la plaine du Rhône avec ses vallées latérales, en passant par les forêts, les prairies, les vignes en terrasse et les vergers, jusqu’aux glacier et la haute montagne. Quel bonheur pour un cuisinier d’être aussi près de la nature! sentir, humer, contempler, s’émerveiller à chaque pas, une symphonie d’images et de parfums qui stimule mon éveil et ma créativité.
Ma cuisine
C’est le mariage à la fois authentique de cuisines universelles et la recherche permanente de nouveaux accords de saveurs. Une cuisine inventive et colorée, réglée au rythme des saisons qui délivre des saveurs inspirées du terroir. Une expérience qui évoque aux plus anciens des saveurs oubliées et fait découvrir aux plus jeunes des saveurs inconnues qu’ils n’ont jamais goûté.